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Le Caire

3 septembre 2007

LE CAIRE Le Caire romanisation: Al-Qāhira, La

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LE CAIRE

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Le Caire romanisation: Al-Qāhira, La Victorieuse est la capitale de l'Égypte et a une population officielle de près de 17,5 millions d'habitants, mais plus de 25 millions Cairotes (non pas carotte) y vivent en réalité. Sa population était estimée à 700 000 habitants dans les années 1920. C'est la plus grande ville de l'Afrique et du Moyen-Orient. Bien que Al-Qāhira soit le nom officiel, on l'appelle plus souvent en arabe égyptien Misr, le nom arabe de l'Égypte.

Elle est située sur le bord Est du Nil ainsi que sur quelques îles adjacentes, dans le nord de l'Égypte. À l'Ouest se trouve la ville de Gizeh et sa nécropole antique de Memphis sur le plateau de Gizeh, avec ses trois grandes pyramides dont la grande pyramide de Khéops. Au sud se trouve le site de l'antique ville égyptienne de Memphis.

Qu'est ce qu'on peut dire du Caire ? C'est très moche et à la fois intéressant.

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Quand morts et vivants se partagent les cimetières...

Au Caire, près de deux millions de personnes habitent dans les tombeaux d'anciennes familles mameloukes et ottomanes. Difficilement identifiables, les cimetières prennent vie et se fondent dans la ville.

S'il est un pays où quotidiennement, depuis des millénaires, la vie côtoie la mort, c'est bien l'Egypte. Les pyramides en témoignent, tombes des dieux-rois pharaons, aménagées et meublées à l'image de leur demeure, aujourd'hui lieu de détente et de pique-nique prisé des Cairotes. Si les rites funéraires et l'interprétation de la mort ont évolué au fil des siècles et au gré des religions, la tradition des tombeaux s'est perpétuée durant les périodes mamelouke, ottomane et contemporaine. Ainsi au Caire, les cimetières se succèdent à l'infini : Bassatine, Al Darassa, Sayda Nafissa, Sayda Aïcha, Bab el Nasr... et la richesse architecturale des mausolées renseigne encore aujourd'hui sur le rang social des morts qu'ils abritent.

Pourtant, le visiteur qui ignore l'emplacement exact de ces nécropoles aura du mal à les identifier, villes dans la ville, aux murs ocres dévorés par la poussière, aux ruelles encombrées, retentissant des klaxons impatients et de la sono des cafés, au linge étendu entre deux portes, aux chiens indolents, à peine troublés par le vendeur de figues qui harangue le quartier. Parce qu'au Caire, les vivants ont colonisé les cimetières - du moins les carrés les plus anciens - et c'est là sans doute la conséquence la plus spectaculaire de la crise qui ronge le pays.

Il serait près de deux millions à avoir investi, faute de meileur abri, ces espaces dédiés aux morts. Venus de Haute-Egypte ou de la région de Suez, chassés par l'avancée du désert et par les guerres, ils cohabitent, depuis plusieurs générations parfois, avec les morts d'anciennes familles nobles, vivant dans les pièces où elles veillaient et priaient.

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Photos: La cité des morts

Chaque cimetière est structuré par quartiers, chaque quartier comprenant plusieurs tombeaux et possédant son croque-mort (tourabi), chargé de l'entretien des lieux. Le mu'allem (patron) est, lui, responsable des vivants et règne en maître incontesté sur quatre ou cinq quartiers. A la fois agent immobilier et gardien, il encaisse les loyers de ces tombes-maisons (dix à vingt francs par mois selon la superficie) et perçoit en plus un pas de porte qui lui garantit de très confortables revenus.

La plupart des habitants vivent dans des mausolées ou des caveaux, parfois sous un toit de fortune soutenu par deux énormes pierres tombales. Le mobilier est souvent sommaire. Cuisine, salle à manger et chambre se confondent dans une même pièce de cinq ou six mètres carrés. Une simple natte de paille fait aussi bien office de lit que de table. En dessous, la chambre funéraire où sont enterrés les morts. Quelques familles disposent de toilettes et d'une salle de bain dans une tombe voisine ; les plus pauvres se contentent du filet d'eau d'un robinet gratuit. L'eau et le tout à l'égout sont donc loin d'être généralisés, mais la télévision est omniprésente. Pour quelques centimes par mois, les habitants des quartiers limitrophes acceptent de poser une bretelle sur leur compteur électrique et éclairent ainsi la nécropole, lorsqu'à la nuit tombée, cesse le brouhaha des vivants. Au petit matin, c'est le chant du coq qui éveille le cimetière et la vie reprend. Exceptés quelques jours par an, lors des grandes fêtes religieuses. Le cimetière redevient alors ville morte. Les habitants le rendent aux familles qui souhaitent se recueillir sur la tombe de leurs défunts ou aux curieux qui viennent visiter le monument funéraire de quelque éminent pacha ottoman. Quelques locataires sont autorisés à rester : depuis bien longtemps, tout le monde a oublié le nom de ceux qui gisent sous leur logis...

Le musée egyptien du Caire

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Les photos présentées sur le musée ne sont pas de Chmi (hormis la façade),  car prendre des  photos à l'intérieur du musée est interdit depuis 2004,  elles viennent du net.

Il est situé en plein centre ville Place Tahrir ; c’est l’un des plus grands musées du monde entièrement consacré à l’antiquité égyptienne.

Le premier conservateur de ce musée fut Auguste Mariette qui le fonda en 1858. Plus de 160 000 objets sont exposés mais le clou est bien sûr le trésor de Toutankhamon.

La salle des momies royales au 1er étage, 13 pharaons dont Ramses II, Thoutmosis III et Seti Ier. Hommes et femmes sont couchés là, dans des sortes de cercueils en vitre, dans un sommeil éternel. C’est tout simplement émouvant. Parmi eux, Ramsès II, le corps emmailloté dans un linceul blanc, les membres supérieurs relevés et bandés avec une pièce de même couleur.

Le visage, bien découvert a les traits tirés, résultat d’un repos séculaire. La momie de Ramsès II a été retrouvée en 1881, rongée par des insectes et 60 champignons dont Daedalea. Elle est arrivée le 26 septembre 1976 au Bourget, a été étudiée au musée de l’Homme à Paris, soignée par irradiation à Saclay, avant de retourner au Caire le 15 mai 1977.

Ci dessous: Ramses II, Hatchepsout, et Seti Ier.

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La momie de la reine Hatchepsout, la plus célèbre de l'Égypte pharaonique, a été retrouvée dans les sous-sols du musée du Caire en juin 2007. Le patron des antiquités Zahi Hawass a confirmé l'information qui s'était répandue sur Internet quelques jours avant. Une analyse ADN a permis à une équipe internationale d'identifier cette momie méconnue du grand public et découverte il y a plus d'un siècle par Howard Carter en 1903. la momie a une dent cassée, et la partie manquante a été trouvée à l'intérieur d'un vase funéraire frappé du nom d'Hatchepsout dans le temple Deir el-Bahari de la reine, sur la rive ouest du Nil. La momie a dès lors été remontée dans la salle des momies et Chmi a pu l'admirer ainsi que les autres.

La salle du trésor de Toutankhamon

Voici simplement quelques images du trésor de Toutankhamon exposé au musée. Retrouvez tous les détails de la découverte de ce pharaon sur la page spéciale "Toutankhamon"

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1: Deux des 3 sarcophages du roi, le 3ème en or sculpté se trouve toujours dans la tombe avec la momie. 2: L'un des mini-cercueils à viscères. 3: l'une des 4 chambres embriquées les unes dans les autres comme des poupées russe protégeant les sarcophages (voir le plan). 4: Le fameux masque d'or d'une valeur inestimable (l'équivalent de la Joconde au louvres).

touk_tomb_plan toutank_sarco2 Ci contre: les plans du tombeau de toutankhamon avec ses sarcophages et l'emplacement exact des objets trouvés.

Explication du contenu de l'antichambre de la tombe en cliquant ici bnjn mais n'ayez pas peur, le type a une voix bizarre.

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Photo 1: Anubis le dieu-chacal, photo 2: Un char trouvé en pièce détaché reconstitué par Carter, photo 3: l'un des deux gardiens du tombeau placés juste devant l'entrée de la chambre funéraire, photo 4: des canopes, photo 5: le trone royal. Bon j'arrète là, il faut aller voir c'est magnifique.

La citadelle Saladin et la mosquée Mohamed Ali

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Nous sommes toujours au Caire, sur l’unique hauteur de la ville, le sultan Salah-ad-din (Saladin), fondateur de la dynastie ayyoubide, fit construire cette forteresse entre 1176 et 1183 par des croisés capturés en Palestine, d’où son allure de château fort.

Sa silhouette est dominée par les coupoles et les minarets de la mosquée en albâtre de Mohamed Ali, de style turque, achevée en 1857.

La citadelle offre une admirable vue panoramique sur le Caire et la cité des morts, cimetière des sultans mamelouks aujourd’hui habités par des sans logis. Au pied de la citadelle, se trouve la mosquée du sultan Hassan, un des plus beaux édifices d’époque mamelouk du XIVè siècle.

C'est au coeur de cette citadelle que la grande Mosquée de Mohammed Ali (ou Méhémet Ali) a été édifiée. Construite entre 1830 et 1848, elle a été largement inspirée de la Mosquée Bleue et de l'Eglise Sainte Sophie d'Istanbul. Ses minarets se dressent avec élégance vers le ciel et l'immense coupole centrale vous impressionnera. Inattendue, on la voit de partout.
Dans la cour, se trouve une fontaine (photo en haut) aux ablutions, protégée par un kiosque. En son centre, trône la grande horloge, cadeau du roi de France Louis Philippe en remerciement de l'obélisque de la place de la Concorde à Paris.
L'intérieur est également immense. Un grand tapis rouge sombre couvre le sol. Les parois de marbre blanc zébré de jaune, les voûtes ouvragées, les rosaces d'or vous envoûteront c'est sûr, en tout cas ça à envouté les autres :).

Mohammed Ali, fier de son oeuvre, se fit ensevelir dans le tombeau de marbre que l'on voit à droite en entrant.

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Photo1: la cour de la mosquée. Photo2: l'intérieur (on peut appercevoir Gilles et Roula nos potes (à gauche) ainsi que les 5 membres de la famille Pierrafeu ainsi surnommé.

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